Nous continuons notre ballade aquarellée à Mina sous la chaude lumière qui filtre dans la douceur de l’hiver.
Attention, n’oubliez pas vos lunettes de soleil !
Commençons du coté de la gare où nous pourrons un instant avoir l’illusion que nous sommes arrivés ici en train. Mais les cadavres des vieilles locomotives, victimes innocentes de la guerre civile, sont peut-être un peu trop sinistres pour qu’on ne s’y attarde trop.
Très vite on est sur la corniche entourant de trois cotés cette ville qui s’avance hardiment sur la mer.
On aperçoit des pêcheurs dont certains nous hèlent afin de nous convoyer vers les îles au large.
D’autres sont déjà en mer en train de tirer des filets.
Le port avec ses petits bateaux est un endroit paisible, coloré dont la configuration change sans cesse sans jamais lasser.
Des petits vendeurs attendent dans des boutiques de fortune, prêts à servir un jus d’orange frais ou un café très serré.
Par une passerelle on peut se rendre sur une petite île aménagée en jardin, d’où l’on peut contempler la ville.
Si l’on quitte la corniche pour repartir vers la vieille ville, on verra d’abord de vieux immeubles ottomans où de majestueux appartements surplombent d’anciens entrepôts transformés en magasins.
Reprenons encore les petites rues pour passer devant notre maison (hé oui, c’est là).
Nous sommes dans le quartier chrétien et nous arrivons au bout de 2 pas sur la place que domine l’église orthodoxe St Georges.
Il est temps de terminer cette visite. Lorsque l’on quitte la ville par le sud, si l’on se retourne avant de prendre l’autoroute pour Beyrouth, on apercevra au bord de la mer une fière mosquée, tout à coté de l’université arabe.